jeudi 12 mars 2009

WWW.PEACEPILGRIM.COM

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12 mars 2009
9.49 am
Toronto


Cela m'a pris 60 ans pour être enfin capable de voir mon rêve dans tout sa luminosité... Le soleil de mon rêve, son aurore a commencé à se lever quand j'avais 4 ans par la couverture d'un livre du vagabond Jean Narrache... Puis vers 20 ans, l'écoute d'un disque de Serge Regianni... la ballade des pendus... du vagabond-poète François Villon... puis vers 50 ans, un film sur St-François d'Assise, puis vers 56 ans le passage d'un joueur d'orgue de barbarie qui avait tout vendu pour aller jouer de son orgue sur les routes d'Espagne, puis à l'âge de 58 ans la découverte de St-Benoit Labre, ermite des routes de la renaissance italienne, et enfin le jour de mes 60 ans cette année, la découverte de la peacepilgrim américaine qui avait vécu exactement mon rêve durant 27 ans je crois, une génération avant moi.

Ce matin, je ressens de la reconnaissance pour la peace pilgrim. Le 12 décembre 2008, le jour de mes 60 ans, j'ai reçu son autobiographie d'une américaine du Nouveau-Mexique, femme spirituelle, Mira qui avait appris l'existence de vagabond céleste au Canada par un de ses amis Michel Labrosse a qui elle téléphone régulièrement. Et, cette bienveillante bienfaitrice, a comme ressenti le besoin de m'envoyer l'autobiographie de la peace pilgrim pour mieux éclairer la route de mon rêve...

Wowww... Bien sur, j'ai lu ce livre avec une profonde stupeur... Ca faisais déjà un an et demie que je vagabondais guitare à la main, sac a dos et sac de couchage, en faisant du bien au nom de dieu et en prenant soin du rêve de mes rêveurs... Ce livre m'a permis de voir mes erreurs, minimes mais fondamentales...

1) je devais me débarrasser de ma guitare et de tout bagage, même du sac de couchage.

2) je devais suivre la route du soleil, n'avoir dans mes poches que des petits sachets de gruau et de lait en poudre... marcher jusqu'a ce qu'on m'offre un toit, ne manger que l'orsqu'on m'offre de la nourriture, sans jamais rien demander... mais surtout ne jamais quitter la route du soleil...

CONCLUSION

Comme je désire marcher le Canada au nom de Dieu jusqu'à ma mort, prier par mes pieds sans prosélytisme et en ne faisant partie d'aucune religion organisée, ma base hivernale va devenir Vancouver... puis la belle saison, je vais aller ou Dieu veut de moi, sur les routes du Canada.

Et surtout je tiendrai journal au cas ou un autre ermite des routes, ait besoin de mes mots pour sauver du temps lorsque les autres autour de lui agissent en prédateur de rêve ou pire en éteignoir de rêveur...

Pierrot
vagabond céleste

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